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Collectif Beziers
15 avril 2013

Le gaz de schiste, mieux connu par les Français ?

Encore un article qui veut faire accepter aux gens l'exploitation du gaz de schiste en france et qui se base sur un sondage. Ce dernier étant commandité par une entreprise spécialiste de la fracturation au propane (une technique présentée comme alternative à la fracturation hydraulique).

 

 

Par Ludovic Dupin - Publié le 27 mars 2013, à 17h58

Les Français se disent mieux informés sur le gaz de schiste et favorables à l’expérimentation de technologies alternatives à la fracturation hydraulique.

Les anti et pro gaz de schiste se livrent une bataille frontale en France. Les premiers ont conquis, entre autres, le président de la République, François Hollande, et la ministre de l’Ecologie, Delphine Batho. Les seconds comptent dans leurs rangs le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, et l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques. De cette bataille émerge déjà un gagnant : l’information du grand public. Selon un sondage mené par l’Ifop à la demande de la société américaine Ecorpstim (spécialiste de la fracturation au propane), 92 % des sondés ont déjà "entendu parler du gaz de schiste" et 53 % “savent de quoi il s’agit". Ces taux étaient respectivement de 84 % et 44 %, il y a six mois.
Parmi les gens se considérant informés, l’institut note que l’opinion évolue en faveur du gaz de schistes. 74 % jugent qu’il participerait à l’indépendance énergétique du pays, 71 %  qu’il créerait de l’emploi et 59 % qu’il limiterait l’augmentation des prix du gaz. Enfin, 80 % des gens informés se disent favorables à des expérimentations de technologies de fracturation alternatives n’employant ni eau, ni produits chimiques... Notons qu’il s’agit précisément de ce que fait Ecorpstim, le commanditaire du sondage.
En l’état, la France interdit aujourd’hui toute fracturation, qu’elle soit à l’eau ou au propane, comme indiqué dans la loi du 13 juillet 2011. Cette loi prévoyait aussi la mise en place d’une commission d’étude des hydrocarbures non conventionnels. Mais la ministre Delphine Batho considère que ce n’est pas une priorité. La France fait partie des trois pays à avoir interdit la fracturation avec la Roumanie et la Bulgarie, alors que l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne viennent d’autoriser le développement des hydrocarbures de schiste. Dix pays sont désormais engagés dans cette exploitation, les Etats-Unis en tête.

 

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